Marien Ngouabi
Congo-Brazzaville
Marien Ngouabi est un homme d'état Congolais, né le 31 décembre 1938 et mort assassiné le 18 mars 1977. Il fut Président de la République du Congo (Congo-Brazzaville), du 1er janvier 1969 à sa mort.
Professional Information
Position:
Président de la République
Working primarily in:
Congo-Brazzaville
Description of Work:
Affecté en Centrafrique, puis au Cameroun en pleine répression des maquis de l'UPC (Union des populations du Cameroun), le jeune Ngouabi est remarqué par ses supérieurs qui l'envoient suivre les cours de l'École militaire préparatoire de Strasbourg, puis ceux de Saint-Cyr-Coëtquidan, où l'on forme alors, dans la précipitation, les cadres des futures armées nationales.
De retour au Congo en 1962, avec le grade de lieutenant, il est envoyé à Pointe-Noire, puis à Brazzaville où il commande le 1er bataillon d'infanterie et le bataillon para-commando.
Capitaine en 1964, Marien Ngouabi entre rapidement en conflit avec le régime d'Alphonse Massemba Debat, pour des motifs où l'ambition personnelle se mêle étroitement à l'idéologie et au régionalisme.
Il devient président après le réalignement révolutionnaire et militaire de 1968 qui marginalise puis destitue Alphonse Massamba-Débat lors d'un coup d'état. Son régime, marqué par une analyse objective des concepts marxistes de lutte des classes et de dictature du prolétariat, est basé sur un parti-élite à la soviétique, le PCT, parti congolais du travail, qui devient parti unique. Ses organisations de masse telles que l'UJSC (Union de la jeunesse socialiste congolaise), l'URFC (Union révolutionnaire des femmes du Congo) ou l'UNEAC (Union nationale des écrivains et artistes du Congo) encadrent la population.
Ngouabi, personnage complexe et cultivé, que son extrême simplicité et son accessibilité rendent comparable à Agostinho Neto (Angola) ou Thomas Sankara (Burkina Faso), termine comme eux tragiquement sa carrière politique. Après les tentatives avortées de coup d'État de Kinganga (1970) et Ange Diawara (1972-1973), pris entre intérêts pétroliers naissants, rivalités discrètes entre Occident et URSS, et conflits latents entre micro-nationalismes congolais Nord-Sud, il est assassiné le 18 mars 1977 dans sa résidence de l'état-major à Brazzaville.
Le président Marien NGOUABI, par son pseudonyme "OBALA A MBOUALE", "OBALA" désigne le clan fondateur, celui des primo-arrivants, du village "OKOUMA", à quelques six kilomètres de la ville d'OWANDO (ex FORT ROUSSET), dont sa mère "MBOUALE" est originaire, n'est pas inscrit dans la sphère "MBOSHI" stricto sensu. Son père "OSSERE M'OPOMA" appartient au clan "MORO TÊ" du village "OMBELLE". Tous ces clans sont KOYO. Ainsi tous les symbolismes de l'autochtonie désigne Marien NGOUABI comme "KOYO". Ici on se dénomme plus précisément, et en conscience, "KOYO - NGOMBE" et non pas "MBOSHI". Cette identification ethnique singulière correspondrait à leur origine ancestrale, celle du dernier espace socio-culturel dans lequel s'origine leur migration, avant que cette population ne s'installe dans la Cuvette congolaise septentrionale actuelle. Cet espace est celui des "NGOMBE", situé à l'Est, dans l'actuelle République démocratique du Congo. Certes, Mboshi et Koyo sont tous des "NGALA", mais ces populations ont une conscience d'elles-mêmes bien distinctes. Toute détermination induit, comme on le sait depuis SPINOZA, une négation. Les KOYO-NGOMBE se sont installés dans la Cuvette congolaise vers le XIIe siècle, lors d'une éclipse solaire, "le Soleil guerroyait contre la Lune", et avaient pour chef "BOUKHA MENI EKAKHA". Ce sont des populations d'eau, excellents piroguiers et pêcheurs, contrairement aux Mboshi qui n'excellent que rarement en ces domaines.
Biographical Information
Marien Ngouabi
(At a Glance)
Date of Birth: Dec/31/1938
: male
Place of Origin: Congo-Brazzaville
Marien Ngouabi est né en 1938, non loin d'Owando (alors Fort Rousset),
dans la région de la Cuvette. « Nordiste », d'origine kouyou, un
sous-groupe mbochi , issu d'un milieu modeste, il fréquente l'école
des enfants de troupe de Brazzaville avant d'être incorporé, en 1957,
dans l'armée française.