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Rachid Sfar

Tunisia

Rachid Sfar, né le 11 septembre 1933 à Mahdia, est un homme politique et ancien premier ministre tunisien.


Plus de utilisateur: miba
Creer: 7th Jul 2008
Modifier: 14th Jul 2008
Professional Information
Position:
Premier Ministre
Working primarily in:
Tunisia

Description of Work:
Après avoir occupé plusieurs portefeuilles ministériels (industrie, défense nationale, santé publique, économie nationale et finances) de 1977 à 1986, Sfar est chargé par Bourguiba des fonctions de premier ministre, le 8 juillet 1986, pour rétablir les équilibres financiers et économiques du pays. Il s'efforce alors de restaurer une situation financière dégradée, des réserves en devises réduites à zéro et une économie affaiblie. Sous la pression de Bourguiba et devant la montée du mouvement islamiste, la normalisation et la démocratisation initiées par son prédécesseur Mohamed Mzali ne sont plus la priorité de l'État. Son gouvernement intègre Zine el-Abidine Ben Ali, d'abord comme ministre de l'intérieur, puis avec le titre de ministre d'État. Sfar est remplacé par Ben Ali à la tête du gouvernement le 2 octobre 1987 puis est élu le 13 octobre à la présidence de la Chambre des députés. Il garde son appartenance au sein du Parti socialiste destourien (successeur du Néo-Destour) puis au sein du Rassemblement constitutionnel démocratique lorsque Ben Ali devient président le 7 novembre. Sfar est chargé par Ben Ali de représenter la Tunisie auprès de la Communauté européenne à Bruxelles, de 1988 à 1992, puis de prendre en charge, de 1993 à 1996, la présidence d'un haut-comité pour le contrôle administratif et financier. En 1997, Sfar demande à faire valoir ses droits à la retraite comme ancien premier ministre.

Rachid Sfar est membre de la Chambre des conseillers depuis octobre 2005.

À la veille du nouveau millénaire, il publie aux éditions L'Harmattan à Paris un ouvrage — Mondialisation, régulation et solidarité — prônant des réformes radicales du système de gouvernance internationale, notamment celles concernant l'ONU et le FMI, pour assurer la paix et la sécurité, humaniser la mondialisation, atténuer ses inconvénients comme la précarité et le chômage des jeunes et offrir les mêmes chances de développement pour tous les pays. Il préconise dans son ouvrage une réforme de l'ONU inspirée des institutions de l'Union européenne et plaide en faveur d'une transformation du FMI pour en faire, par étapes successives, une véritable banque centrale mondiale en commençant par faire jouer aux droits de tirage spéciaux (DTS) un rôle accru.

Parmi les derniers travaux effectués sous sa direction, on peut citer un volumineux rapport de réflexion prospective remis au président tunisien et relatif à la « vision de la consultation nationale sur la Tunisie du XXIe siècle » rédigé en octobre 1995 avec la participation active de plus de 1000 cadres supérieurs et experts tunisiens dont l'ancien ministre du plan Mustapha Zaanouni, l'ancien ministre de la culture et ancien secrétaire général de la Ligue arabe Chedli Klibi, l'ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie Ismaïl Khelil et le professeur Salah Hanachi, ancien directeur de l'Institut tunisien d'études stratégiques, en sa qualité de rapporteur général. On peut citer également le rapport sur le « développement des investissements privés en Tunisie » élaboré en 2000 et remis aux autorités tunisiennes. Il est aidé pour ce travail, qui a durer plus de cinq mois, par de nombreux experts et personnalités de premier plan dont notamment le professeur et ancien ministre de l'éducation Ridha Ferchiou, le professeur et ancien ministre de l'économie Chedly Ayari et le ministre de l'industrie Afif Chelbi (encore en fonction en 2007).
Biographical Information
Rachid Sfar
(At a Glance)
Date of Birth: Sep/11/1933
: male
Interests: Politique, Art, Culture, Sport
Place of Origin: Tunisia

Fils de Tahar Sfar, cofondateur avec Habib Bourguiba, Mahmoud Materi, Bahri Guiga et de M'hamed Bourguiba du Néo-Destour en 1934, Rachid Sfar effectue, après des études secondaires dans un collège de Sfax de 1947 à juin 1953, des études supérieures de lettres, de droit et de sciences économiques à Tunis où il compte notamment parmi ses professeurs François Châtelet, professeur de philosophie enseignant à Tunis de 1953 à 1955, Raymond Barre, professeur d'économie politique dont il suit les cours pendant les années de son enseignement en Tunisie, et Jean Ganiage, professeur d'histoire qui le charge en novembre 1956 de faire un exposé sur l'historique du « miracle économique » japonais. La préparation de cet exposé est à l'origine de son choix définitif porté sur une orientation vers les sciences économiques, les finances publiques et la fiscalité. Rachid Sfar achève ses études à Paris (1958-1959) où il suit plus particulièrement les cours de l'École nationale des impôts (section des inspecteurs).

De 1960 à 1977, il est chargé de hautes fonctions administratives notamment au ministère des finances dont il sera le secrétaire général de 1974 à 1977. (source wikipedia)




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