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Sally Soleïnie Nyolo

France

Sally Soleïnie Nyolo est une chanteuse camerounaise. Elle a participé à de nombreux albums en tant que choriste et a produit quatre disques solo : Tribu, Multiculti, Béti et Zaïone (chez Lusafrica).


Plus de utilisateur: miba
Creer: 28th May 2008
Modifier: 14th Jul 2008
Professional Information
Professional Areas:
Music
Working primarily in:
France

Description of Work:
Peu de temps après, Sally rencontre Marie Daulne, leader du groupe belge Zap Mama qui lui propose de rejoindre le groupe. Cette rencontre marque les débuts de l'aventure formidable de ce groupe de polyphonies vocales. Sally compose "Les Mamas des Mamas" qui figure sur le deuxième album du groupe "Sabsylma" publié sur le label belge Crammed Discs. Les Zap Mama entament alors une série de concerts aux quatre coins de la planète durant lesquels seront enregistrés deux disques live, l'un au Japon et l'autre à Montreux. En 1996, Sally Nyolo enregistre son premier album en solo, intitulé "Tribu", publié par le label Lusafrica. Tous les titres, chantés en Eton (sa langue natale), sont écrits et composés par Sally, à l'exception de "Tamtam" qu'elle a co-composé avec Sylvin Marc. Dotée d'une voix exceptionnelle relayée par des choristes non moins talentueuses, Sally Nyolo se taille un joli succès. En Juin 97, Sally Nyolo reçoit le prix Découverte 97 attribué par Radio France Internationale. Le jury, présidé par Manu Katché, consacre ainsi l'album "Tribu", pour ses qualités artistiques, et Sally Nyolo, comme l'un des espoirs les plus sérieux de la nouvelle génération des musiciens africains. L'album s'est vendu à 300.000 exemplaires dans le monde, dont 100.000 aux Etats-Unis. Essai transformé en mai 98 avec le second album "Multiculti" qui excelle à nouveau dans la veine du métissage talentueux. La jeune Camerounaise prouve sa grande connaissance des sons traditionnels de son continent qu'elle rhabille subtilement. Le 28 mai, elle inaugure sa tournée au New Morning à Paris. D'août à septembre 98, Sally Nyolo entreprend une tournée d'une vingtaine de dates à travers les Etats-Unis et le Canada, où elle connaît un certain succès depuis ses débuts. Dès son retour en Europe, elle continue sa tournée en Espagne, à l'Ile de la Réunion puis en France jusqu'à la fin de l'année. En décembre, elle fait une apparition lors d'un concert de Jacques Higelin à la Cité de la Musique à Paris. En janvier 2000, Sally Nyolo sort son troisième album, "Beti", du nom d'une tribu africaine. Enregistré en partie au Cameroun, cet album tente de capturer l'essence du bikutsi, rythme né dans les régions forestières du centre du pays. Au cours de la tournée qui suit au printemps 2000, Sally se fait l'ambassadrice de cette musique auprès du public français, mais aussi des Allemands en mai et des Québécois en juillet avec, en préambule, un passage remarqué dans son pays d'origine du 1er au 7 mai pour les Rencontres Musicales de Yaoundé. Au cours de l'été 2001, la chanteuse donne une tournée européenne à travers la France, l'Espagne, l'Italie, le Portugal et la Suisse. En octobre 2002 paraît "Zaïone" son quatrième album qui porte le nom de son fils né l'année précédente. Elle y accomode son bikutsi à de nouvelles couleurs en partant à la rencontre d'artistes français pour une série de duos avec Nicoletta, Nina Moratto, Muriel Moreno ou Jean-Jacques Milteau. Avec sa copine camerounaise Princess Erika, elle flirte avec le reggae dans "Jah Know" qui est le premier single de l'album. Après quatre dates à Paris fin novembre à l'Opus Café, elle entame une tournée en Allemagne et en Suisse en mars 2003 avant de s'envoler pour le Japon où elle joue le 19 mars au club Quattro de Tokyo dans le cadre de la Semaine de la Francophonie. Sally doit retrouver sa terre natale en mai prochain à l'occasion de concerts qu'elle donnera à Douala dans le cadre du festival international de voix de femmes, Douala Massao. Après quatre dates à Paris fin novembre à l'Opus Café, elle entame une tournée en Allemagne et en Suisse en mars 2003 avant de s'envoler pour le Japon où elle joue le 19 mars au club Quattro de Tokyo dans le cadre de la Semaine de la Francophonie. Sally retrouve sa terre natale en mai à l'occasion de concerts qu'elle donne à Douala dans le cadre du festival international de voix de femmes, Douala Massao. La dimension internationale qu’a prise sa carrière se confirme en 2004 puisqu’elle joue en Italie, en Belgique ainsi qu’à Londres dans le cadre de l’African Music Festival. Le chanteur brésilien Martinho da Vila la sollicite pour un duo sur son album "Conexoes". En mars 2005, elle participe à une création de David Murray, "Pouchkine", présentée au festival Banlieues Bleues en région parisienne. Au mois de juin, elle ouvre un studio à Yaoundé et y monte sa propre société de production, Tribal Production, afin de participer au développement de la scène musicale camerounaise. Sally Nyolo sort en décembre 2006 un disque qui lui tenait particulièrement à cœur, "Studio Cameroon". En gestation depuis près de huit ans, l'aboutissement du projet marque une nouvelle étape dans la carrière de la chanteuse camerounaise. En 1998, en tournée dans son pays natal pour son second album "Multiculti", elle est interpellée par les questions de ses compatriotes musiciens. Elle qui a réussi, que fera-t-elle pour les aider ? Sally Nyolo donne sa parole, elle montera un studio à Yaoundé et y produira des artistes. Huit ans plus tard et bien des obstacles franchis, le studio de Sally Nyolo surplombe du haut du Mont Fébé, Yaoundé, la capitale camerounaise. Elle refuse d’en faire un studio commercial, il s’agit d’un outil d’enregistrement et de production pour les musiciens traditionnels de la région. Pour cet album, elle se fait découvreuse de talents. Elle part à la recherche des musiciens traditionnels, rencontre des artistes dans des circonstances uniques et marche au coup de foudre. Audacieux et innovant, "Studio Cameroon" rassemble donc des musiciens, qui défient les boîtes à rythmes tant utilisées dans la musique urbaine de Yaoundé. L’objectif affiché pour cette chercheuse de cultures est de mettre à jour l’extrême richesse rythmique et instrumentale du Cameroun, pays multi-culturel… Mission accomplie ! L’expérience "Studio Cameroon"est filmée par la caméra du réalisateur François Bergeron et donne lieu à un documentaire.
Biographical Information
Sally Soleïnie Nyolo
(At a Glance)
: female
Interests: Art, Music, Fashion, Sport
Place of Origin: Cameroon
Sally Soleïnie Nyolo est originaire du sud du Cameroun. Elle est née en pays Eton, dans le petit village de Eyen-Meyong, près de la ville de Tala, dans le département de la Lékié. Elle quitte son pays natal à l'âge de 13 ans pour s'installer à Paris où elle vit depuis. Au cours de son adolescence, elle chante dans plusieurs groupes avant d'en faire une activité permanente à l'époque de la fac.

Sally construit son expérience professionnelle de 1982 à 1994, comme choriste d'abord en travaillant avec de nombreux artistes français ou africains comme Jacques Higelin, Sixun, Nicole Croisille, Touré Kunda, Princess Erika et bien d'autres...

Mais Sally Nyolo compose également et elle entameparallèlement sa carrière solo en 1991 lorsqu'elle compose la musique du feuilleton radiophonique "Le jeune Joseph" qui est alors diffusé sur France-Culture. L'année suivante, le producteur Gérard Louvain la contacte pour travailler sur la bande originale du film "Ashakara" où elle interprète le titre "Semengue", album publié chez BMG.

En 1993, Sally monte son groupe et elle se produit dans de nombreuses salles parisiennes et est invitée au mois d'août au prestigieux festival de world music lancé par Peter Gabriel, le Womad. L'année suivante, elle enregistre surson label, Real World,un premieralbum de quatre titres sur lequel la chanson "Djini Djome" est particulièrement remarquée.




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