Oumarou Kanazoé
Burkina Faso
Oumarou Kanazoé est le petit tisserand devenu un homme d'affaires prospère au point d'être désigné comme l'homme le plus riche du Burkina Faso.
Professional Information
Professional Areas:
Business
Employer:
Les Entreprises Kanazoé
Position:
PDG
Working primarily in:
Burkina Faso
Description of Work:
Biographical Information
Oumarou Kanazoé
(At a Glance)
Interests: Economie, Developpement, Travaux Publics, etc.
Location:
City: Ouagadougou
Place of Origin: Burkina Faso
Oumarou Kanazoé est né vers 1925 à Kologkom, un village de Yargho, dans la province du Passoré. Il est entrepreneur en construction de routes et Président directeur fondateur de lentreprise qui porte mon nom.
Il est très connu des Burkinabès car il est à la tête dune grosse entreprise et qui lui a donné accès au club très fermé des milliardaires du Burkina. Analphabète, il a bâti sa fortune à la sueur de son front, à la manière dun maçon qui construit un immeuble, brique après brique.
Président de la Communauté musulmane, président des Fédérations des associations islamiques du Burkina (FAIB) et de la Chambre de Commerce et dIndustrie du Burkina, celui que les ouagallais appellent affectueusement "OK" par ses initiales,reste un homme influent du Burkina Faso et un rédoutable homme d'affaire, doté d'un sens inné des affaires.
Au détour d'une question sur son parcours, il aura la reponse suivante "Pour la petite histoire, en tant que fils unique de ma mère, elle ma initié très tôt aux travaux ménagers, pour combler un tant soit peu le vide quelle ressentait par labsence de fille à ses côtés.
A 6 ans, jai commencé à filer le coton. A 8 ans, jai été initié au métier de tisserand, puis aux travaux champêtres. Et à 12 ans jai été admis dans une école coranique au Mali ; au même moment, jai continué dévoluer dans le métier de tisserand et jarrivais à confectionner trois pagnes par jour. Un rendement qui profitait plutôt à mon maître coranique. En retour, je recevais les bénédictions des uns et des autres pour ma ténacité, mon courage et on disait que jétais un enfant exemplaire.
Après cette expérience, jai été successivement, marchand de pagnes, de colas, et je me déplaçais à pieds pour mener ces activités vers le Ghana et la Côte dIvoire ; ceci ma permis dacheter un vélocipède à 3000 FCFA que jai revendu par la suite à 13 000 FCFA pour faire fructifier mes affaires.
Cest ainsi que jai été par la suite restaurateur ; pour devenir ensuite une grosse pointure du commerce dans ma région, ce qui a créé des frustrations, suscité de la jalousie car javais déjà les notions du marketing ; je traitais bien mes clients, jassurais parfois leur prise en charge, à savoir le logement et lalimentation. Jai acheté mon premier camion de transport de passagers à Ouagadougou, en 1955, et il partait régulièrement vers la Côte dIvoire.
Ayant fait de bonnes affaires, puisque le parc automobile a grandi, je suis devenu entrepreneur en construction de bâtiment, tout en abandonnant le commerce général pour donner plus de chance aux autres acteurs de ce domaine dévoluer. Dans la même logique, jai abandonné le bâtiment pour les routes que jai de la volonté et du plaisir à exercer puisque jarrive tant bien que mal à me tirer daffaires ; en cela je rends gloire à Dieu."
(sources, lefaso.net)